Revue ICAMAR 19
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Revue ICAMAR 19 – 19 décembre 2017
Description
- 85 pages
- 2,27 Mo
Sommaire
Editorial
INFORMATIONS
- Organisation d’ICAMAR
- Explication fonctionnement ICAMAR
- Organigramme octobre 2017
CLINIQUE
- Intérêt du pouls en pratique médicale
ETUDES CLINIQUES
- Analyse d’examens douleur chronique
CAS CLINIQUES
- Névralgie du Trijumeau
- Observation d’un cas de cheville douloureuse
- Observation de deux cas de lombalgie aiguë
- Huit malades douloureux-
Articles originaux
- El espacio «peridérmico». Una interface biofísica al servicio de los médicos
Sémiologie – Poster
- Nouvelle theorie des points d’oreille
Synthèse de colloques/congrès
- Opening session
- Compte rendu symposium Singapour
- Symposium de Singapour : Liste des exposés d’après PMC
POSTERS
- Bonnes pratiques d’Hygiene en soins de ville
- Avis AMATA sur l’efficacite des soins
- Auriculo-Vigilance
- Affichette Auriculo 2016
- Cotation Acupuncture Assurance-Maladie
Pratique
- Tampon consultations 2017 / Tampon observation 2017
Anthologie
- Une anecdote incroyable
Présentation d’ouvrage et d’évènements
- Bibliographie
- Nouveaux Livres
- Vue sur le net
Editorial
Il en est d’ICAMAR comme de toute création humaine, avec des phases de croissance et de décroissance. Je garde en souvenir précieux cette pause entre les conférences, au Symposium de Bologne organisé fin 2009 par notre regretté ami Marco Romoli.
Autour du buffet, Marc LeBel conversait avec André Lentz et Yves Rouxeville, exprimant son regret de la disparition de la revue Auriculomédecine de Paul Nogier. C’est André qui a créé en 1995 les Annales du GLEM, à la suite des trois numéros éphémères et oubliés de Médecines et Sciences nouvelles. Les Annales sont une revue associative, où chaque membre de « la Mecque de l’Auriculo » peut écrire sur ce qu’il souhaite, aussi bien en Auriculothérapie, Auriculomédecine, Auriculodentaire ou en homéopathie, en acupuncture, en médecine manuelle, en chromothérapie (liste non exhaustive).
André dit aussitôt qu’il pourrait la réaliser sur le plan technique, mais qu’il fallait des auteurs ! Yves apporta une vision différente, avec sa riche expérience de la revue Acupuncture & Moxibustion, de la F.A.FOR.ME.C et de son passage au Collège Français d’Acupuncture (société savante médicale)
« Une revue n’a aucun intérêt si elle n’est pas une revue médicale, avec comité de lecture, ou mieux un comité de lecture et un comité de rédaction. Elle doit être en cheville avec un groupe d’experts du type de ceux qui sont présents dans les sociétés savantes médicales, avec recrutement par cooptation et sur publications » (je précise qu’Yves a écrit ces deux phrases à ma demande, afin que je ne trahisse ni sa pensée ni ses intentions).
Cette conversation animée de médecins francophones fut rejointe par Dalila Trabelsi et Jean- Louis Mémain. Et ce projet n’est pas retombé, puisque de nombreux échanges ont permis que l’idée de départ prenne corps. C’est André qui a proposé que cette revue soit une revue associative, distribuée aux adhérents, et non pas à des abonnés, et diffusée par Internet.
La suite ? A partir d’octobre 2010, donc en moins d’un an, le premier numéro était édité. Il y eut habituellement trois numéros par an. L’Assemblée Générale annuelle (nécessité légale) s’est faite en marge du Colloque « Thérapies par les couleurs » organisé par Auriculo. Sans Frontières, à Lanester début juin 2011. J’ai une émotion assez intense sur cette manifestation, puisque c’est à cet endroit que j’ai fait la connaissance du Recteur Pierre Magnin, qui, malgré son âge avancé, avait voyagé en train en traversant seul la France d’Est en Ouest ; il devait rentrer presque aussitôt dans le Jura pour soigner ses chats et dispenser (bénévolement) ses soins à une patientèle fidèle et reconnaissante.
Chaque année, André réunissait les textes des revues passées en un livre (Livre I, II, III et IV) qui ont le mérite de texte papier, mais qui n’ont pas été un succès d’édition. En effet, les moteurs de recherche des ordinateurs ne reconnaissent pas le mot « auriculomédecine ». L’an prochain, souhaitons qu’une nouvelle formule soit proposée, avec le moins possible d’investissement de stock et le moins possible d’administration pour nos bonnes volontés si peu nombreuses !
En 2012-2013 : le rapport de l’INSERM
Il y a exactement cinq ans, nous avons vécu une période exceptionnelle. Les chercheurs de l’INSERM, missionnés par le Ministère de la Santé, faisaient un audit sur l’auriculothérapie, ou plus exactement une évaluation de l’efficacité de la pratique de l’auriculothérapie. J’étais circonspect, avec les craintes légitimes d’un rejet de notre pratique médicale vers une assimilation désobligeante !
Dans un souci d’exhaustivité, l’INSERM a questionné ou auditionné tous les représentants de l’auriculothérapie connus sur le territoire. Dans ce rapport, les formations universitaires ont été citées en premier (page 11) : le DIU de Paris XIII et Paris XI, et le module optionnel au DIU d’acupuncture de Nantes.
Il est à noter en page 13 du rapport un encadré synthétique précisant que « En résumé, la formation en auriculothérapie est très hétérogène :
- Il existe des formations universitaires : module d’auriculothérapie enseignée dans le cadre du DIU/capacité d’acupuncture (reconnu par le CNOM) et du DIU d’auriculothérapie (non reconnu par le CNOM).
- Il existe des formations associatives et des formations privées, de durée variable, réservées pour certaines aux professions médicales et/ou aux professions de santé, et ouvertes pour d’autres à un public plus large ».
Puis, les associations d’enseignement connues ont été répertoriées en page 18 : le GLEM, Auriculo Sans frontières, l’Ecole Internationale Paul Nogier, NADA-France, et la F.A.FOR.ME.C. En bas de cette page 18, les revues se résumant à International college of auriculomedicine and auriculotherapy review. http://www.icamar.org/ Cette revue a développé en son sein :
- Un Groupe d’experts : Fellows of Auriculomedicine and auriculotherapy Academy (AMATA,20 membres à ce jour)
- Un groupe de recherche en auriculomédecine (GRAM)
La qualité de la recherche bibliographique menée par André Lentz a été saluée en page 26.
Ce rapport a été soumis à tous ceux qui ont été auditionné ou ont participé. Dans les droits de réponse, on peut lire en pages 216-217 : « Point de vue des fondateurs et animateurs d’ICAMAR ». Ni ce point de vue, ni les droits de réponse de deux autres groupes revendiquant la filiation du Dr Paul Nogier n’ont semblé être outranciers aux chercheurs de l’INSERM, puisqu’ils n’ont pas fait de « réponse à ces commentaires » !
Désormais, ce rapport semble être une référence pour l’Académie de Médecine, l’Ordre des Médecins, le Ministère de la Santé et les A.R.S, l’Assurance-Maladie, les tribunaux, ainsi que les diverses Assurances professionnelles.
Les années suivantes, ICAMAR a organisé les Colloques de Dijon (2013), Besançon (2014) et Barcelone (2015). Les distances géographiques entre les dirigeants d’ICAMAR, les circonstances et une certaine usure des rares bonnes volontés nous ont conduit à ne plus nous atteler à ces activités.
Nous avons connu deux années chaotiques, phénomène habituel et récurrent à toute entreprise ou association. Depuis deux mois, nous repartons avec « ICAMAR nouvelle formule ».
La direction et la gestion de l’association sont faites au plus simple, compte tenu du faible nombre de volontaires pour s’y impliquer. Au fil des ans, nous avons trouvé la bonne posture pour que la revue soit bien une œuvre collective, destinée à propager et à défendre le bien commun qui nous rassemble : les « médecines informatives initiées par Paul Nogier » ainsi nommées par Daniel Courty.
Pour être crédibles, il est indispensable que les articles soient intéressants, et surtout de qualité. Le comité de rédaction mené par Yves Rouxeville (assisté de Dalila Trabelsi, Mauricio Vargas et Pascal Vidal) se charge plutôt « du fond ».
Le comité de lecture, dirigé par Yunsan Méas (assisté de Patrick Bécu, Daniel Courty et Raphaël Nogier) se charge plutôt « de la forme ». Il me semble excellent que les deux comités ne soient pas séparés mais discutent de concert ; les nouveaux apprennent auprès des anciens, alors que les anciens avaient fait œuvre de pionniers en ce domaine.
Ces deux comités ont pour objectif d’aider et de conseiller les auteurs, qui sont habituellement novices en la matière. Et cela ne se passe pas si mal. Désormais, la plupart des articles qui nous sont adressés ne nécessitent plus de multiples allers et retour avec les auteurs comme ce fut notre habitude ! Désormais, sous réserve d’adaptations typographiques ou de conformité médicale, il est exceptionnel qu’un article ne soit pas retenu !
Bref, l’association et sa revue sont reparties de plus belle, et à l’occasion de ce renouveau, je me permets d’adresser au nom de toute notre équipe, à tous nos amis et lecteurs, nos meilleurs vœux pour la nouvelle année qui arrive, pleine de promesses !!!
Pascal Vidal, Directeur de la publication