Revue ICAMAR 25
15,00€
Revue ICAMAR 25 – 21 septembre 2020
Description
- 136 pages
- 5,67 Mo
Sommaire
Éditorial (Yves Rouxeville)
NÉCROLOGIE : le décès du Professeur Pierre Magnin
• Hommage au Pr. Pierre Magnin (1926 - 2020) (Pascal Vidal)
• Homenagem ao Prof. Pierre Magnin (1926 - 2020) (traduction en Portugais par Pr. Fernando Sant’Anna)
• Quelques mots sur Pierre Magnin (Raphaël Nogier)
• Quelques souvenirs du Pr. Pierre Magnin (Yves Rouxeville)
• L’Est républicain du 29 novembre 2020
SYNTHÈSE D’ÉTUDES DÉJÀ PUBLIÉES
• Réflexions sur le mode d’action supposé des filtres chromatiques (Yves Rouxeville)
CAS CLINIQUES
• Un cas de fibromyalgie (Alexandre Landru & Yves Rouxeville)
• Traitement par acupression auriculaire (AA) de l’anosmie et de l’agueusie chez un patient de 32 ans atteint de la Covid 19 (Axèle Viorney)
• Ozonothérapie dans la Covid 19. Chronique d’un médecin (Mauricio Vargas) - FR
• Ozonoterapia en Covid 19. Cronica de un médico (Mauricio Vargas) - ES
• Le «médecin aux mains nues» (Jan Lou is Mémain)
• Nos premiers cas en Acupression auriculaire (AA) ( Elisabeth Breton , Axèle Viorney, Angélique Toullec, Bénédicte Sommacal, Régine Steinmetz, Alexandra Lemercier)
• Un cas d’hématome sous périosté traité par électrothérapie transde rmi que (Yves Rouxeville)
La Covid 19
• La pandémie liée au Covid 19 (Yves Rouxeville)
• Gestion de crise sanitaire
• Apport de l’acupression auriculaire (Groupe d’experts AMATA)
• Proposition d’utilisation des couleurs d’après leurs propriétés décrites par la médecine photonique à visée préventive par rapport à l’infection à Sars Cov2 et d’aide dans le cas d’infection avérée (Pascal Vidal et Yves Rouxeville)
• Conseils contre la fatigue, en acupression auriculaire, à proposer aux patients atteints par la Covid 19 (Yves Rouxeville)
LA VIE DE L’AURICULOTHÉRAPIE
• Présentation de l’Auriculothérapie en visioconférence (Yves Rouxeville, Fernando Mendes Sant’Anna, Chantal Vulliez, Dalila Zeghal Trabelsi)
• Auriculo. Sans Frontières (AASF-WAAO), vingt ans, déjà
RAPPORTS DE CONGRÈS
• La Neuromodulation, une Révolution médicale dont devrait bénéficier l’Auriculothérapie. Compte rendu du 14ème Congrès mondial de Neuromodulation (Sy dne y, 2019) 2019)(Claire Marie Rangon)
• Le congrès du GETCOP, vu depuis, la Tunisie (Dalila Zeghal Trabelsi)
• Le congrès du GETCOP, à Metz (Yves Rouxeville)
NOUVEAUTÉS EN LIBRAIRIE
• Le Livre blanc de l’auriculothérapie en 2020, ouvrage médical,collectif, de référence, 240 pages - FR
• El Libro blanco de la Auriculoterapia 2020 (traduction en Espagnol par le Dr Daniel Asis) - ES
• Le Grand Manuel de réflexothérapie (Dr Philippe Malafosse), livre médical, 731 pages
• Auriculothérapie et pathologies bucco dentaires (Dr Chantal Vulliez), livre médical, 280 pages
• La biostimulation Laser (DMV Patrick Bécu), livre technique, 118 pages
PROCHAIN CONGRès
• Le X° Symposium d’Auriculothérapie, le 4 5 6 juin 2020 à Lyon
Editorial
Ce numéro 25, paraissant juste dix ans après le n°1, est bien l’occasion de faire le point sur le chemin parcouru. Entreprise hasardeuse et chancelante, l’association-revue ICAMAR a survécu, a persisté, s’est structurée avec la bonne volonté et le bénévolat.
1 - La création d’ICAMAR
ICAMAR est née en marge du Symposium de Bologne, en octobre 2009, du constat exprimé par Marc Richmond LeBel MD, exerçant en Californie et d’origine canadienne : il n’existait pas de revue thématique en auriculothérapie et en auriculomédecine, depuis l’arrêt de la revue de Paul Nogier « auriculomédecine » !
Certes, les membres du GLEM publiaient chaque année dans les Annales du GLEM des articles d’auriculothérapie ou d’auriculomédecine ; la revue Acupuncture & Moxibustion faisait une place à l’auriculothérapie, réflexothérapie très élaborée mais dont les concepts et la pratique étaient bien éloignés de la dialectique traditionnelle chinoise ; déjà, en 1966, le Dr Noël présentait des cas d’auriculothérapie dans les Cahiers de Biothérapie, une belle revue au large comité scientifique. L’homéopathie et les biothérapies (délivrées dans les officines) ne sont pas seules à s’y exprimer.
Le choix fut de viser la qualité, rien que la qualité et de la rigueur, des publications soumises à un comité de lecture, écrites en français (la langue utilisée par Paul Nogier) avec des traductions en anglais ou autres langues, une revue gérée par ses auteurs. Ce ne pouvait être qu’une revue en ligne (sur Internet), une sorte de bulletin adressé aux seuls membres, et de périodicité aléatoire.
2 - Le développement, dans les années 2010
Nous étions quelques-uns, plutôt inexpérimentés et avec des motivations différentes, pionniers en un monde nouveau. André Lentz (pour le versant technique) et Yves Rouxeville (pour l’évaluation) ont été les deux leaders. La revue a permis à Pascal Vidal et Patrick Bécu de connaître le Pr. Pierre Magnin qui a décrit et développé la Chromothérapie (devenue la Médecine photonique).
Parallèlement, le Ministère de la Santé s’interrogeait des pratiques médicales non conventionnelles plébiscitées par la population. La D.G.S a missionné l’INSERM pour étudier et évaluer la pratique d’une quinzaine de ces approches non médicamenteuses. Fin 2012, le Pr. Bruno Falissard a désiré que la recherche sur Medline et Cochrane soit complétée par les responsables des structures connues : DIU de Paris et le module optionnel à Nantes (public), le GLEM à Lyon, AASF à Lanester et ICAMAR. Notre partenariat a été positif et apprécié (cf. le rapport de 240 pages, paru fin 2013).
Encouragés par le colloque organisé en juin 2011 à Lanester par Auriculo Sans Frontières, ICA- MAR a organisé trois colloques (Dijon en 2013, Besançon en 2014, Barcelone en 2015) avec la parution à chaque fois d’Actes du Colloque sous forme de petit livre.
Progressivement, les praticiens se sont rendus compte que ICAMAR est complémentaire, et non pas en concurrence avec les instituts de formation. De nouveaux auteurs ont rejoint les anciens, et nous sommes désormais une association réellement internationale réunissant surtout des Français et quelques Européens, des Tunisiens depuis le début et des hispanophones actifs (Canaries et Colombie) ; sous l’impulsion du Pr. Fernando Sant’Anna, l’école brésilienne est en pleine expansion, tant en nombre d’étudiants que par le sérieux des recherches entreprises.
L’Auriculothérapie (AT) et ses déclinaisons sont notre spécificité : Auriculothérapie supportée par le pouls dite Auriculomédecine (ATM), Auriculothérapie en art dentaire (ATD), Auriculothérapie en art vétérinaire (ATV) ; et pour les réflexologues, l’Acupression auriculaire (AA).
En 2019, le nom complet s’est modifié afin d’être en accord avec notre ouverture et nos souhaits : Interventions non médicamenteuses : Collège d’Auriculothérapie, Microsystèmes d’Acupuncture et Réflexologie (ICAMAR).
Autre particularité, ICAMAR comporte en son sein le groupe d’experts AMATA. cooptés sur leur travaux et publications. Fort d’une vingtaine de membres, il apporte discrètement son soutien et son expertise, à la condition d’avoir l’accord de 80 % de ses membres.
Les comités d’ICAMAR sont : le comité de rédaction chargé d’accepter un article (de mémoire, en dix ans, un seul a été refusé en 2016 puis en 2017). Par contre, le comité de lecture est paternaliste en apportant des conseils avisés aux auteurs, à la façon dont les vieux ânes montrent le chemin aux jeunes ânes !
Contrairement à d’autres revues, il ne suffit pas de payer pour paraître dans ICAMAR !
3 - L’année 2020 a été marquée par la pandémie liée à la Covid-19
Depuis l’Antiquité, environ une fois par siècle se répand une épidémie plus ou moins contagieuse et mortelle. La Covid-19 nous a surpris par « notre insouciance et nos certitudes de progrès ». Elle nous a fait progresser, non pas en utopie dans un monde de bisounours, mais en rappel des règles d’hygiène classique reléguées par la généralisation des antibiotiques, ainsi qu’en hygiène mentale marginalisées par l’utilisation abusive des benzodiazépines.
Il est heureux pour la France d’avoir pour Président de la République un quadra qui avait bous- culé les vieux partis. Oui, l’annonce électrochoc de Macron, parlant d’un état de guerre sanitaire était justifiée. Il fallait réveiller les consciences. En fauconnerie, on démasque les yeux du rapace ; en cas d’épidémie, on sait que le masque doit être porté sur le nez et la bouche !
Les multiples ratés s’expliquent par le fait que, manifestement, nos états-majors politiques et de santé n’étaient pas prêts à faire face. Il y a 80 ans, alors même que nous avions déclaré la guerre, il est avéré que nos états-majors politiques et militaires n’étaient pas prêts. Il ne faut pas s’étonner que les mêmes causes produisent mêmes effets. Que faire ? Arnaud Montebourg propose un plan social d’importance pour les cadres administratifs et politiques de la nation.
Dans la guerre, les procédés appropriés, appliqués aux bons moments et aux bons endroits, permettent de gagner une bataille : en 1940-1945, Blitzkrieg des panzers, débarquement du 6 juin et rouleau compresseur des forces soviétiques, les troupes d’élite et les actions de commandos.
Mais une guerre se perd lorsque l’âme du pays et l’état d’esprit sont en phase avec l’incompétence et l’impréparation. En 1940, les justes avancées sociales prévalaient sur la défense du territoire ; dans les années 1980, après vingt ans de licence sexuelle présentée comme une « liberté », nous avons connu l’épidémie de SIDA. En 2020, l’utopie véhiculée depuis 50 ans s’est révélée être un réel poison neutralisant le bon sens et l’esprit critique.
Les guerres ont toujours été des moteurs d’innovation technique, en industrie et en armement. Au plan médical, il en a été de même : en chirurgie, Ambroise Paré, Larrey, la chirurgie maxillo-faciale, les cocktails lytiques de Laborit en Indochine. La découverte du choc post-traumatique (Verdun, Vietnam, Rwanda, Afghanistan) est un paradoxe, conséquence de l’instinct de survie !
Au terme de dix ans
Nous vivons une période riche et novatrice. Les gens n’ayant pas oublié les discours lénifiants concernant le nuage de Tchernobyl, le sang contaminé, la vache folle ou le vaccin de l’Hépatite B, comment s’étonner que la population ait de moins en moins confiance dans les discours officiels dans le domaine de la santé ?
Jusqu’à un passé récent, les souvenirs noirs des anciens étaient liés aux guerres pour les hommes, aux disettes et aux épidémies pour les femmes, au cortège des malheurs collatéraux pour tous.
Que pouvons-nous faire ? Pour moitié, ce numéro de notre petite revue est consacré aux réponses possibles, complémentaires ou en urgence, apportées par l’acupression auriculaire ; ce « parent pauvre de l’auriculothérapie » devient le champ d’action des « médecins aux mains nues ». Faisons notre travail ; faisons partager nos connaissances sans outrance ; restons à notre place.
Pour terminer, nous avons appris cette semaine que le livre blanc de l’auriculothérapie en 2020 fait désormais partie des collections de la Bibliothèque de l’Académie Nationale de Médecine, sous la cote 115593 ; il pourra désormais être consulté par les chercheurs qui fréquentent cette institution ainsi que par les académiciens !
C’est vraiment une très bonne nouvelle pour l’Auriculothérapie !
Yves Rouxeville